Category: Bands/Comps/Splits
75orLess presents Six Star General, Baby Oil, Sick Pills
Coma Coma, the return of synth-magnets Baby Oil, and New Bedford’s lovable ex-whaling shipmates Sick Pills.
The Parlour
North Main Street
Providence, RI
9pm
$5
21+
The Blood Moons at The Pour Farm Tavern
with Really Bad Religion and Nick Sundman
The Pour Farm Tavern & Grille
New Bedford, Mass
9pm
Deadlands at the Parlour
with The Really Heavy and The Same
The Parlour
North Main Street
Providence, RI
9pm
Mark Cutler and the Men of Great Courage at the 133 Club
The 133 Club
East Providence, RI
Please bring canned goods for the food drive.
9pm
Northern Lands at The Met
with Jay Berndt & The Orphans, Brian McKenzie, Michelle Lewis, Jeff Byrd
The Met
Pawtucket, RI
8:30pm
The McGunks at Broad Street Tap
with The O’Tooles
Broad Street Tap
433 Broad St
Cumberland, RI 02864
The McGunks at The Pour Farm
with The O’Tooles
Pour Farm Tavern
New Bedford, Mass
9pm
Dan Baker ‘Pistol in My Pocket’ review at Musical Pearls Rebirth
You can read the article here.
Dan Baker was living in Chelsea MA, during the recording of his new record. A small city on the outskirts of Boston, Baker describes the city as “A place littered with factories, oil tanks, and pot holes… surrounded by great heaps of salt and scrap metal”. Being influenced by his surroundings Baker wrote many songs about the town, one even making it onto the record, the title track “Pistol in my Pocket”, Baker states, “That song came about from a conversation I had. I was talking to the clerk at the 7-Eleven down the street. He was telling me about all the times his store had been held up… at one point he said pistol in my pocket and I guess that just got stuck in my head”.
The city of Chelsea, luckily for Baker, is also where 1867 Recording Studio is located. A former Masonic Temple, the studio boasts 60 foot vaulted ceilings with walls still equipped with their masonic images and moldings. Baker knew he had found the right place so he called in his band and they got to work. The recording process was fairly straightforward; they all set up in the middle of the temple/live-room and cut everything live.
The result is Dan Baker’s third record, “Pistol in my Pocket”. A record that finds Baker more matured and in command of his craft. With songs of betrayal and revenge as well as songs of love-lost and love-regained. A small record with a big punch: gritty, raw, but heartfelt and nostalgic, and much like Baker’s first two records, you’ll be hanging onto every word. This is a great record, with everything you’ve come to expect and more from this great New England based singer/songwriter.
A record that finds Baker more matured and in command of his craft. Songs of betrayal and revenge, as well as songs of love-lost and love-regained. For fans of dark rural blues, Okkervil River, Magnolia Electric Co., Bob Dylan, and Leonard Cohen.
Allysen Callery ‘Mumblin’ Sue’ review at With Music In My Mind
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Cela fait des mois (non deux années en réalité mais la honte aidant je n’ose pas l’écrire autrement que derrière des parenthèses) que j’aurais du vous parler de cette artiste exceptionnelle qu’est Allysen Callery. Je l’ai découverte par l’entremise de Marissa Nadler, elle avait posté une fois sur Facebook qu’Allysen était l’une de ses artistes préférées. J’ai su instantanément après l’avoir écoutée les raisons de cette si belle déclaration : la musique d’Allysen Callery est à tomber à la renverse. Les mots sont trop pauvres, limités pour décrire les papillons dans le ventre, les frissons qui parcourent l’échine dorsale, les larmes qui éclosent au coin de l’œil à l’écoute de plusieurs de ses morceaux. Elle est une enfant du plus petit état des Etats-Unis : le Rhode Island (dont la population équivaut à celle de la Belgique un million et une chic comme on dirait dans mon plat pays) ? Comment imaginer qu’une des meilleures artistes folk de son temps provienne d’un endroit si incongru ? Pourtant telle est la vérité et telle est sa fierté également.
Bref, cette autodidacte est une bénédiction pour la musique à plusieurs titres : sa sublime et incomparable voix qui semble dépourvue d’âge, voire même si on ose aller plus loin de sexe, ensuite son chant est de ceux qui parlent directement à l’âme, j’avais déjà évoqué ce cas de figure avec des tous grands artistes comme Terry Callier, Paula Frazer, etc… Il s’agît d’un don inné, qui ne s’apprend pas, ne se travaille pas, c’est un chant instinctif qui broie le cœur et retourne les tripes. Dans un climax d’une douceur ronde et maternante, elle nous fait partager ses textes poétiques, philosophiques non dénués d’une pointe d’humour par-ci par-là, ceux-ci étant portés par des compositions souvent dépouillées mais toujours éclatantes de justesse et fascinantes. Allysen Callery a été influencée par le folk anglais des années soixante et septante, sa musique folk alternative étant pétrie par la limpidité et l’authenticité de cette époque, les effets de manche très peu pour elle. Avec pour discographie deux albums autoproduits d’une saisissante beauté : Hopey (2007) et Hobgoblin’s Hat (2010), elle a également sortis deux merveilles d’ep’s Winter Island (2011) et The Summer Place (2012) qui se complètent à la perfection comme un Lp sur le label berlinois de qualité Woodland Recordings (d’ailleurs vous pouvez vous procurez gracieusement un concert live de la belle américaine sur ce lien).
Je ne vais pas écrire (de suite ?) sur ses quatre premières œuvres même si tant d’éloges sont à y adosser (sans modération) mais bien de Mumblin’ Sue, son dernier disque en date, sorti peu avant l’été 2013 aux Etats-Unis sur le label 75OrLess Records et quelques mois plus tard en Europe. Oui, nous sommes toujours un peu en retard, en décalage mais au final cela ne rime à rien, la musique d’Allysen Callery ne se périmera jamais, elle ne sera jamais ridicule tel le dernier Lady Gaga (alors que ce dernier vient à peine de sortir, une vraie misère musicale et sans doute humaine à cette échelle), elle ne souffrira jamais des changements de modes musicales, elle ne se tarira jamais en raison de sa profondeur et de son universalité, elle restera à jamais une musique folk à la fois si simple et indispensable, presqu’autant que l’air respiré. Mumblin’ Sue n’est pas une œuvre qu’on est capable de décortiquer pour mettre en valeur sa plume, c’est une expérience à la limite du shamanisme qu’on est en droit de s’offrir. Allysen Callery vous vend du rêve : sa maîtrise du picking qui ensorcèle, son falsetto à faire rougir les sirènes, son écriture inspirée et intelligente, sa douceur et sa sagesse sont transcendantes.
Chef d’œuvre d’humilité, de beauté, de naturel, pas une once d’artifice ne vient écorner ce disque d’acid folk indispensable qui s’impose vraisemblablement comme le meilleur de 2013. Quand je constate l’émergence des premiers top 50 ou autres déclinaisons de 2013 des webzines de bobos (senteurs de pets) et que seuls un ou deux noms féminins émergent, je me dis que les critiques devraient peut être enfin écouter les (vraies) artistes féminine (non Lady Gaga ou Sky Ferreira n’en font pas partie merci). A bon entendeur, salut. Mumblin’ Sue, disque folk de 2013. Absolute Must Have of course.
Mark Cutler with the Tiny String Band at the Greenwich Hotel
Greenwich Hotel
Main Street
East Greenwich, RI
8pm